
12/032016
Interview de Charlotte Feijo, société Declic
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– Peux-tu nous présenter Declic? Quelles sont ses activités?
– « Les Relations Presse & Médias constituent l’essentiel des activités de Declic. Declic propose de mettre son savoir-faire et ses relations au service des artistes, musiciens, diffuseurs, labels… bref de tous les professionnels du spectacle vivant. La société est structurée en différents pôles : communication/ promotion-relations, médias/développement et création/management/direction artistique, ce qui permet de proposer des solutions sur-mesure pour étendre les réseaux et donner accès à l’industrie musicale et artistique dans son ensemble. »
– Quels conseils donnerais-tu aux musiciens et artistes qui veulent se lancer?
– « Avant même de réellement se professionnaliser, il faut se faire connaitre. Pour cela, créer sa fan base est indispensable.
Quelques pistes pour y arriver:
- Utiliser les réseaux sociaux (Facebook, Twiter, Myspace, Viadeo etc.) pour créer un lien privilégié avec son public,
- Participer aux multiples tremplins et scènes ouvertes qui permettent également de développer ses compétences artistiques,
- Se rendre aux salons professionnels, comme le MIDEM, qui réunissent tous les professionnels du secteur,
- Lorsque c’est possible, jouer en 1ère partie d’artistes confirmés,
- Courir les festivals, les cabarets pour se faire remarquer…Une grande partie des prestations se trouve grâce au bouche à oreille!
- Ne pas hésiter à devenir membre Sacem ou SCPP afin d’être reconnu comme artiste professionnel, et ainsi avoir accès à des aides à la création,
- Toujours garder à l’esprit que ce secteur est fait de relations, de contacts. Il est toujours intéressant de côtoyer d’autres artistes, de jouer avec eux, d’échanger…bref, de « baigner » dans le milieu.
Il faut définir précisément un « plan de carrière » (objectifs? moyens?) et ne pas hésiter, lorsque s’est possible, à s’entourer de professionnels (tourneur, label, attaché de presse…).
La patience est de mise, car le milieu musical peut se montrer frileux face à la nouveauté, crise du disque oblige. Les maisons de production prennent aujourd’hui très peu de risque et investissent généralement plus volontiers un groupe / artiste qui a déjà bien avancé sur son projet (univers original et/ou « solide », fan base créée, voire album déjà enregistré!). »
– Merci Charlotte pour ces conseils.
Bon courage à tous, et ne lâchez rien!
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